Le séchage du bois

Le séchage du bois est une étape indispensable, qu’il s’agisse de bois d’oeuvre ou énergie. Il faut lui donner le taux d’humidité qui correspond à sa destination et avoir un produit de qualité. Cette étape est nécessaire pour une bonne utilisation de toutes les essences, qu’elles soient destinées à la charpente, à la menuiserie ou à l’ébénisterie.

C’est un matériau vivant qui peut perdre ou absorber de l’eau. Dans la mesure où un arbre sur pied contient de 300 à 600 litres d’eau par m3, l’action de sécher est donc primordiale. S’il est trop humide, il va se déformer, s’il est trop sec il risque de casser. C’est pour éviter la formation de ces problèmes qu’il faut qu’il sèche. Il existe différentes techniques pour réduire le taux d’humidité pour le chauffage, l’ énergie ou le travail du matériau.

Une question ?

Quels que soient vos besoins et vos attentes, la scierie du Lomont à Rémondans-Vaivre est là pour vous donner les conseils nécessaires et répondre à vos questions sur le séchage du bois.

Le principe

Si les produits sèchent de manière trop rapide avec une température trop élevée, l’humidité superficielle est absorbée trop vite alors que celle de l’intérieur reste la même. On a donc un plus grand risque de déformation. En règle générale, le bois dur comme le chêne doit sécher plus lentement que le tendre. Une température basse n’empêche pas la réalisation du processus mais il ne faut pas stocker directement au sol.

Les techniques de séchage

Le bois peut sécher selon un procédé naturel ou artificiel. Le bois sec à l’air contient environ  15 % d’humidité et la durée dépend du volume stocké, de la température (basse ou élevée) et de manière générale des conditions météorologiques.

Le séchage naturel ou à l'air

Il consiste à laisser s’évaporer l’humidité par exposition à l’air libre mais pas directement posé au sol. Ce procédé a une durée assez longue car on considère généralement qu’il faut attendre un an par centimètre d’épaisseur. Toutefois un empilage rationnel permet d’accélérer le processus (avec élimination de gaz).

Le produit séché naturellement conserve un taux d’humidité de 13 à 17 % mais jamais inférieur. Cela peut être encore trop pour certains travaux.
Il faut commencer par l’essuyage c’est-à-dire l’exposition provisoire des planches fraîchement sciées. Vient ensuite l’empilage à l’air libre jusqu’à ce que les produits ne risquent plus de s’endommager. Puis c’est l’emmagasinage pour soustraire les planches à l’humidité extérieure. Elles sont empilées à l’abri.

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Le séchage artificiel ou accéléré

Le séchage artificiel permet d’évacuer l’humidité de manière plus rapide et complète qu’avec l’exposition à l’air. Le taux est alors de 7 à 8 %. Mais si les produits sont entreposés dans une pièce plus fortement humidifiée, ils peuvent de nouveau absorber de l’eau. Après le stockage, ils doivent donc être travaillés rapidement. Il y a plusieurs étapes dans cette manière de sécher.

Les conséquences

Pour les travaux de gros oeuvre comme la charpente, la menuiserie extérieure, l’utilisation de bois qui n’ont pas perdu toute leur humidité est préférable. On dit qu’ils sont seulement essuyés.

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